Poster Presentation at International Meeting for Autism Research (IMFAR)
E. M. Sokhadze1, S. M. Edelson2, L. L. Sears3, M. F. Casanova4, A. Tasman5 and S. Brockett6, (1)Psychiatry and Behavioral Science, University of Louisville, Louisville, KY, (2)Autism Research Institute, San Diego, CA, (3)University of Louisville, Louisville, KY, (4)Psychiatry and Behavioral Sciences, University of Louisville, Louisville, KY, (5)Psychiatry & Behavioral Sciences, University of Louisville, Louisville, KY, (6)IDEA Training Center, North Haven, CT.
Objectifs : Application des techniques Bérard AIT chez les enfants TSA et évaluation des résultats à l’aide de MMN, de potentiels évoqués frontaux P2a et P3a et de questionnaires comportementaux (ABC, CPI)
Résultats : Bérard AIT a entraîné une diminution significative des scores d’irritabilité, d’hyperactivité et de léthargie sur la liste de contrôle du comportement aberrant (ABC) et une amélioration des scores d’émotion, de comportement et de langage réceptif sur les échelles de l’indice de performance globale (CPI). Le test de potentiels évoqués auditifs menés au départ et après Bérard AIT a montré une MNN inférieure (F=5,9, p=0,035) et une diminution significative de. lacomposante fronatle P2a (F=4,71, p=0,041) et une latence plus longue de P2a (F=5,53, p=0,028), tandis que la composante frontale et fronto-centrale P3a a montré une diminution d’amplitude (F=9,22, p=0,006) sans aucun changement de latence. La comparaison des résultats des tests MMn auditifs entre les enfants typiques et les groupes autistes a montré des différences significatives dans l’amplitude dans l’autisme (F=4,75, p=0,043), amplitude P2a plus élevée dans l’autisme (F=5,65, p= 0,03), latence P2a plus courte dans l’autisme (F=4,98, p=0,039) et amplitude et latence de P3a plus petites et prolongées dans l’autisme (F=5,31, p=0,033).
Conclusion : Notre étude soutient que Bérard AIT affecte positivement le traitement des stimuli auditifs reflétés à la fois dans les potentiels évoqués précoces (MMN) et tardifs (P2, P3a). L’étude contribue à la compréhension des mécanismes neuronaux qui sous-tendent Bérard AIT dans l’autisme.