Depuis le début de mon travail, j’ai beaucoup réfléchi à ces questions, afin d’éviter les erreurs.
J’ai d’abord utilisé :
- ma compréhension de l’AIT
- ma propre expérience avec AIT
Puis petit à petit j’ai dû ajouter :
- les rapports qui m’ont été envoyés par les praticiens et les parents, –
- mes correspondances avec d’autres professionnels en audiologie et en autisme
Ces contacts avec des professionnels m’ont appris qu’il pouvait y avoir des conditions sous-jacentes, différentes du domaine ORL habituel, comme la toxicité du mercure, la carence en magnésium, le besoin éventuel de sécrétine, qui pouvaient conduire à une sensibilité sonore propre à l’autisme ou à d’autres anomalies de comportement.
Conscients de ces informations, les praticiens devraient discuter de ces possibilités avec les parents avant d’appliquer l’AIT avec ma méthode. Les parents se rendront compte que le praticien est informé des différentes problématiques de sensibilité sonore.
L’AIT peut être approprié pour la sensibilité sonore, en particulier lorsque d’autres conditions sous-jacentes ont été exclues ou traitées. L’AIT peut également être approprié pour améliorer les compétences et les capacités telles que l’attention, le langage, la socialisation, etc., selon l’individu.
Désormais, concernant l’âge minimum pour appliquer l’AIT, tous mes stagiaires connaissent les différentes règles que j’ai enseignées avec succès, selon ma propre expérience passée. Le premier paragraphe de cet article explique que, petit à petit, j’ai dû prendre en considération l’ensemble des conseils qui m’ont été prodigués par ces nombreux correspondants.
Je conclurai maintenant que :
- dans l’intérêt des enfants,
- pour éliminer toute possibilité de lésion des oreilles, même si elle est très, très rare,
- pour réprimer les critiques des audiologistes ou autres ORL,
l’âge minimum sera impérativement de 3 ans, jamais moins, même si les parents insistent pour obtenir un âge plus jeune.
13 avril 2002, Annecy, France
Dr Guy Bérard