Extrait du livre Audition égale Comportement paru en 1982 et écrit par le Docteur Guy Bérard :

« L’examen audiométrique tonal classique

{…} l’opérateur place des écouteurs sur les deux oreilles du patient après avoir – bien entendu – vérifié la vacuité des conduits auditifs externes. {…} Il fait parvenir, d’abord dans une oreille, une succession de sons, en débutant par une fréquence de tonalité grave procurant 125 vibrations par seconde : 125 Hertz que nous simplifierons par 125Hz, passant ensuite à 250Hz, 500Hz, 1000Hz, etc. pour atteindre 8000Hz.

Pour chacune de ces tonalités, on recherche quelle est l’intensité minimale perçue par le patient. {C’est la recherche des distorsions auditives}

Sur les graphiques, les chiffres des tonalités sont placés en abcisses, c’est à dire sur le ligne horizontale, tandis que les intensités, exprimées en décibles (en abrégé : dB), sont inscrites en ordonnées, sur la ligne verticale. Un point sera noté pour chaque réponse donnée par le patient, à l’intersection des deux lignes, horizontale et verticlae, indiquant la tonalité minimale discernée pour chacune des fréquences successives.

Un trait relie ensuite les points marqués et fournit le diagramme de l’oreille testée.

La même opération est ensuite effectuée sur l’autre oreille.

En pratique, on explique soigneusement au patient que, lorsqu’un son est perçu, il doit le signaler à l’opérateur selon les directives que celui-ci lui a données, et qui sont variables selon les méthodes et les appareils.

Grosso modo, la réponse se fera :

– verbalement par « oui » ou par « non » ;

– ou verbalement de façon plus élaborée : « oui, je crois », « attendez, recommencez », « je ne suis pas sûr… » ;

– avec un geste de la main ou de la tête ;

– avec la pression d’une poire : « oui » à la pression, « non » à la relâche ; cette poire peut elle-même commander l’émission sonore.

Sur le graphique ainsi obtenu, la ligne figure donc la frontière entre ce que l’oreille perçoit, matérialisé par la ligne elle-même, et par tout ce qui est situé au-dessous ; ce qu’elle ne perçoit pas se trouve au-dessus.

{…}

{La deuxième partie du test concerne la sélectivité : le candidat doit préciser, après avoir écouté deux fréquences sonores adjacentes, laquelle est la plus aigue et laquelle est la plus grave.}

Nous citerons cependant une troisième épreuve effectuée avec {un} vibreur, placé {…} en position médiane, sur le front. Il nous indique quelle oreille est informée en priorité pour chaque fréquence. Ce test porte le nom de Weber, et il présentera pour nous un intérêt primordial par la suite. {C’est le test de latéralité.} »

source image: https://www.polycliniquedeloreille.com/test-auditif-complet/audiogramme

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